On débarque au refuge assez tôt le samedi vers 15H30.
Cécile à la descente de l'arête près de deux ans et demi après la vallée Blanche, ce coup ci l'objectif est beaucoup plus ambitieux.
On dine tôt et on se couche vers 19H00, pour un réveil prévu à 01H00 du mat.
Le refuge est plein, et on suit toutes les frontales montant vers le Tacul. Arrivés au sommet du Tacul, tout va bien on continue. On traverse vers le Maudit ou il fait plus froid. On monte vers la pente du Maudit, ou on retrouve les cordées embouteillées par le passage à 45/50 qui mène au col du Maudit. On doit attendre un bout de temps avant que la foule, après nous avoir bien mitraillés de blocs, passe, et qu'on puisse arriver au sommet du col du Maudit.
Là on assiste à un superbe lever de soleil alors qu'on traverse vers le col de la Brenva.
Lever de soleil sur le dome du Goûter:
De là on se dit qu'il ne reste plus que 500m de dénivelé, sur le papier oui, mais en fait c'est beaucoup plus plat que ça en à l'air,
Le vent du Nord devient plus fort, et on remet une polaire en plus. Avec mon fut Quechua d'été je commence à bien me les peler, ça sera comme ça jusqu'au sommet...Cécile fournira un très bel effort pour arriver au sommet malgré le froid et le vent à 50/60 km/h.
C'est là qu'on va:
On arrive vers 09H30 au sommet:temps superbe, bien dégagé
Tiens on vient de là non?
Et hop 10 ans après mon premier Mont Blanc avec Patrice, me revoilà la haut, mais ce coup ci avec ma chérie...
Cécile étant bien fatigué, j'hésite un moment à redescendre côté arête des bosses et goûter, pour éviter la remontée vers l'aiguille. Mais bon le dénivelé négatif aurait été bien rallongé, et ça aurait été galère de récupérér la voiture.
Du coup on décide de revenir par les 3 Monts.
Dans la descente avec le glacier de la Brenva, plus bas, ça plonge là...
Tranches de séracs de la Brenva:
Reprise de volée à 4400?
Ensuite on arrive vers le col du Maudit. Encore une fois on doit poireauter plus de 40 minutes dans le froid, entre les clients qui n'osent pas descendre, des guide Italiens qui font n'importe quoi et marchent alègrement sur la corde des autres cordées, c'est le bordel...
Les séracs du Maudit, faut pas trainer dessous:
Reste plus qu'à descendre le Tacul pour rejoindre l'aiguille:
Tout est bien sec en cette fin août:
Les crevasses et séracs du tacul, pas trop menaçants cette année:
Ensuite la remontée à l'aiguille du midi avec la fatigue et la chaleur sera un calvaire.
L'arête de l'aiguille du midi est un pont de neige avec deux ou trois grosses crevasses béantes, peut être la partie la plus exposée de toute la course!
On attrapera l'avant dernière benne et on sirotera un bon Monaco à cham pour fêter ça.
Bravo Cécile, moi j'y retourne surement l'année prochaine avec le pater...